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DESSERRANT COMPLAINTE DES AMOURS DECHIRES

MAINTES CHAIRS ET MEMOIRES NE SONT SEPAREES

 

 

La chair est triste mais tous tes livres n'ai pas lu

Mais je suis si ivre encore de mes bohèmes

Qu'à celle que j'aime je livre ce poème

Pour qu'en mon corps subsiste ce que n'ai point vu

 

 

 

Qu' elles n'emportent le tendre : ces chères années

Si serrées d'apprendre qu'un rien de charme porte

Le poids de son âme pour qu'en mon corps soit née

L'alarme de la vie – elle en accords si forte

 

 

 

Sur ses lèvres – ma musique j'ai voulu jouer

Avec mots de Sèvre elle en a jazzé – magique

Comme en pincée de ma lyre – ai ses seins loués

Chuchotant son mont de Vénus charismatique !.

 

 

 

Et la terre entière semblait mes ruses palper :

Elle – altière – tremblait puis ruait dans ma paix..

D'amour lui ai offert si délicieux orage

Qu'au grand jamais mieux – elle n'en déchire page

 

 

 

Elle est princesse sans Sade ni Masoch

Et toute la tendresse de ses yeux de Jade

Se mêlait au regard de braise que j'invoque

Dans ces temps égarés de grande messe fade...

 

 

 

Où le grand met des amours s'en va en confiture

Médisant sur le vent qui prend entre les murs

Mais la vie d'un accord desserré dans l'obscur

N'enferre corps et mémoires qui n'en ont cure

​

A.M.

SIR_FRANCK_DICKSEE_Roméo_et_Juliette.jp

Le 7-4-2020

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